Etape 30 - Cuzco - Autour de la Plaza de Armas
Vendredi 13 mai. Gros coup de pompe en cette fin d'après-midi, je me balade encore un moment dans les rues de Cuzco***. Charme indicible. Rues pavées, bacons boisés, ruéelles étroites aux fondations incas, brouhahas des klaxons, palais somptueux reconvertis en hôtel de luxe, placette charmante au milieu de laquelle flânent des groupes d'indiens costumés, bâtiments ministériels imposants, musées, clochetons, églises, façades baroque et Renaissance, statues... Cuzco se décline en mille et un petits trésors architecturaux et culturels.
Allez zou, je retourne dans le centre et je vais manger dans mon restaurant préféré. Toujours aussi délicieux. Vue magnifique sur les toits de Cuzco. Puis direction le Milhouse Hôtel*** pour une nuit de repos bien méritée. Demain est un autre jour.
C'est donc frais et reposé que j'attaque cette dernière matinée à Cuzco. Cet après-midi, je reprends l'avion pour Paris... Oups ! Ok, je file de bon matin vers la Plaza de Armas. En chemin, ma première étape me conduit naturellement au monastère de la Merced***. Incontournable. C'est ici que l'on trouve un des plus beaux cloîtres du Pérou, le plus beau de Cuzco en tout cas. L'Ordre de Notre-Dame de la Merci fut l'un des premiers à s'installer au Pérou. Détruit par le seisme de 1650, reconstruit quatre ans plus tard, l'édifice est décorés de magnifiques plafons en bois sculptés et de 25 grandes fresques retraçant la vie de San Pedro Nolasco, fondateur de l'Ordre au XIIe siècle.


Mais le plus extraordinaire est sans conteste la cellule où le père Francisco Salamanca vécut, cloîtré durant onze ans, peignant chaque portion de mur. On trouve tour à tour le paradis, rieur et peuplé d'angelots, et de l'autre l'enfer où souffle les flammes et déambulent squelettes et diablotins. A l'étage, ne pas manquer la pinacothèque où trône la Sainte Famille de Rubens et une Piéta andine où le Christ est coiffé d'un bonnet indien et la vierge habillée de la tenue traditionnelle des indiennes Tinta.


Ok, après la Merced, je file tout droit vers la Plaza de Armas***. Là, une surprise m'attend. Nous ne sommes pas dimanche, mais j'ai quand même droit à un des nombreux "défilés civiques" de la ville. Toutes les écoles de la ville sont là, rangées en ligne, et les enfants vêtus de leurs plus beaux uniformes. Les fanfares et les harmonies sont au diapason. Un truc de dingue !

En relevant la tête, impossible non plus de pas remarquer les beaux balcons sculptés accrochés aux façades des palais qui cernent la place.



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